Le principe général de cette technologie de scan 3D est d’analyser plusieurs images réalisées depuis plusieurs points de vue différents et de détecter des pixels communs d’une image à l’autre.
Ces pixels correspondent à un même endroit de la surface capturée sur deux photographies différentes. Les algorithmes calculent alors la position dans l’espace où les photographies ont été prises et en conséquence les propriétés 3D de la surface à scanner en 3D.
Le principal challenge pour le scan 3D par photogrammétrie est de parvenir à traiter rapidement une très grande quantité de photographies et de données. Cela nécessite des algorithmes complexes et des ordinateurs très puissants.
Avantages : sa précision et sa rapidité d’acquisition. La photogrammétrie fonctionne avec tous types d’objets, y compris des environnements photographiés du ciel.
Inconvénients : sa sensibilité à la qualité des photographies et le temps de calcul nécessaire pour créer la surface 3D.
Exemple commercial : Scanify Fuel3D à 1274 € .
Des solutions logicielles existent aussi, permettant de traiter vos photos personnelles, pour peu que celles-ci respectent quelques règles (un exemple à retrouver ici).
On retrouve aussi dans cette catégorie de nombreux projets qui vont utiliser une Kinect, à l’origine le capteur de la XBox, détourné de son usage.
Une solution à moindre coût, ce capteur se trouvant d’occasion à moins de 20 €.
Cette solution fera bientôt l’objet d’un article dédié !