Le principal problème avec les impressions 3D reste que l’on distingue toujours un peu des stries représentant chaque couche d’impression. Ce qui n’est généralement pas trop un problème pour des pièces purement fonctionnelles, le devient quand on réalise des pièces décoratives en PLA.
Contrairement à l’ABS, pour lequel la solution la plus efficace reste une exposition à l’acétone comme présentée sur la photo ci-dessous reste la plus simple, il n’existe pas de solution miracle pour le PLA.
Il existe de nombreux tuto sur le web qui proposent des solutions, allant du ponçage (qui reste une solution qui marche, mais qui est très fastidieuse), à l’application de résine (solution assez couteuse, qui demande beaucoup de soin et cause généralement la perte des détails).
Une autre solution proposée mettait en œuvre l’application d’un primaire en bombe permettant de combler les stries. Mais il fallait quand même effectuer ensuite un ponçage avant peinture.
Un nouveau procédé semble gagner du terrain. Il s’agit d’appliquer en même temps un spray polyuréthane transparent à séchage rapide et n’importe quelle bombe de peinture en aérosol prévue pour le plastique.
Pré-requis
Vous avez besoin :
- d’un modèle imprimé présentant des stries,
- une bombe de polyuréthane transparent si possible en finition satin,
- une bombe de peinture (dans l’idée de la couleur dominante du modèle)
Mode opératoire
Le mode opératoire à respecter est le suivant :
- Nettoyez d’abord le modèle de toute poussière afin de ne pas générer de défaut,
- Vaporisez sur le modèle la peinture en aérosol, de la couleur choisie,
- Pulvérisez par dessus avant séchage une couche de polyuréthane transparent.
- Placez-le ensuite la pièce sous un ventilateur pour faire sécher plus rapidement et éviter toute goutte ou coulure.
La peinture et le polyuréthane vont ainsi se mélanger et remplir les
couches, trous et défauts imprimés. A noter que plus vous appliquerez des couches fines, plus le résultat sera concluant.
Le processus peut-être répété plusieurs fois si le résultat n’est pas suffisamment bon. Dans ce cas, il est impératif de bien respecter un temps de séchage entre les cycles (une vingtaine de minutes semble la bonne moyenne).
Phase de séchage
Le principal intérêt de cette méthode est qu’elle ne nécessite pas de phase de ponçage, et qu’elle ne met pas en œuvre de produits chimiques à préparer et à manipuler avec précaution (sauf à considérer la peinture en bombe comme chimique). Ici, il suffira de disposer d’un local bien aéré.
Uns solution à priori efficace pour un coût modique.